LES ORAGES

2ème PARTIE


DESCRIPTION D'UN ORAGE CONSEQUENCE DES ORAGES

PERIODES ET LIEUX

IMAGES ET ANIMATIONS

METHODES POUR PHOTOGRAPHIER LES ECLAIRS

FUSIONNEMENT DE PLUSIEURS PHOTOS D'ECLAIRS

PRECAUTION LORS DE LA CHASSE AUX ECLAIRS

 

 


 




.............



 










LES ECLAIRS

L'ORIGINE DE L'ECLAIR

Dans le cumulonimbus les cristaux de glaces et les gouttelettes d'eau sont bousculés par l'air vertical très intense. Ces éléments se heurtent et entraînent une séparation des charges. Les particules plus petites qui sont de charges positives, remontent vers le sommet du nuage alors que les noyaux plus lourds et de charges négatives descendent. Le sol est alors chargé négativement par les gouttelettes d'eau et billes de glaces. Le nuage est peu à peu chargé d'énergie. Quand l'accumulation d'énergie devient trop important et surtout lorsqu'il y a opposition directe entre ces charges, une décharge électrique, l'éclair, se produit.

Cette décharge principale du nuage vers le sol ou un autre nuage crée un chenal ionisé (sous l'effet des charges électriques, la masse d'air devient légèrement conductrice) invisible appelé traceur par bonds ou amorce échelonnée. Elle se ramifie avant de toucher la terre ou l'autre nuage au bout de 1/100 de seconde en se déplaçant à environ 200 km/s.

Puis par des bonds successifs, l'éclair pilote, sorte de noyau rempli d'électrons, va vers le sol ou l'autre nuage de charges positives en parcourant la plus forte intensité de charge. A la fin des derniers décamètres du parcours, une décharge partant d'un point du sol ou du nuage (autre noyau similaire) de charges positives va à sa rencontre. Quand la liaison entre les deux noyaux a lieu, il se produit la décharge principale (visible), un courant allant du sol ou de la source positive vers le nuage de charges négatives.

Cette charge positive se propage extrêmement vite. La chaleur dégagée, 30.000°C soit 5 fois la température du Soleil et pouvant atteindre 100 millions de volts, excite les molécules de l'air qui émettent de la lumière en libérant cette énergie en surplus. Il peut y avoir plusieurs décharges de retour dans un éclair, en moyenne 3 ou 4, avec 40 et 80 millisecondes entre chaque décharge.

Les éclairs peuvent faire de 100 m à au moins 20 km dans le cas de l'éclair sinueux pour une épaisseur de seulement 3 cm environ. Ils peuvent se propager à une vitesse de 40.000 km/s.


Une vidéo donnant des explications sur les éclairs



Une vidéo donnant encore plus d'explications sur les causes,
conséquences,... des éclairs.
Cliquez ici pour voir la 2ème partie

 

Cliquez ici pour agrandir cette animation

Les éclairs peuvent être causés aussi par le frottement des particules qu'on retrouve dans les nuages de cendres lors des éruptions volcaniques. Ils peuvent être créés aussi lors de chute de neige importantes pour la même raison mais ceci est assez rare.

LES TYPES D'ECLAIRS

Comme on peut le remarquer tous les éclairs n'ont pas la même apparence. On distingue 3 types d'éclairs selon leur forme.

 


Cliquez ici
pour agrandir

L'éclair ramifié :
il se divise en
plusieurs branches


L'éclair fulminant :
il est courbé


L'éclair sinueux :

il a de nombreux traits
et des segments
bien apparent
ts

 

Mais il est dit qu'il y existe un éclair en forme de boule assez rare et peu connu :

La foudre en boule est une sphère lumineuse d'un diamètre d'environs 20 à 40 cm qui apparaît lors d'orages et qui disparaît, soit calmement, soit violemment. Des témoignages ont même dit qu'elle serait entrée dans les maisons, ou les avions pendant quelques secondes. La foudre en boule est d'une couleur allant du jaune à l'orange voir du vert au bleu et d'une température qui pourrait atteindre les 9726,85°C d'après les rapports des brûlures causées par la foudre en boule. D'après les recherches la foudre en boule serait un plasma fortement ionisé. Smirnov a émis l'hypothèse que la boule de feu pourrait contenir des particules riches en sodium et ou en potassium qui, serait réchauffées par la réaction chimique, émettraient des photons correspondant à certaines transitions. Alors cela expliquerait la raison pour laquelle il a été observé des boules de couleurs variées : elles correspondraient à des compositions chimiques et des températures de combustion différentes.

 


la seule photographie au monde de la foudre en boule
prise au Japon, à Nagano, le 25/07/1987 par un étudiant


On peut distinguer aussi les éclairs suivant où ils ont lieu :

  1. L'éclair intranuageux ou en nappe : la décharge électrique se produit à l'intérieur d'un même nuage où il y a des charges opposées. Ils représentent 75% des éclairs produits pendant un orage ;

  2. Le spider : une décharge parcourant le dessous de l’enclume des orages, très ramifiée et en forme d’étoile ou d’araignée (d'où son nom) dont les ramifications partent d’un point unique par éclair ;

  3. L'éclair internuageux : la décharge dont le canal est visible se produit entre deux nuages qui peuvent être éloignés plusieurs dizaines de kilomètres entre eux ;

  4. Le coup de foudre : une décharge électrique entre le sol et le nuage. Mais cela représente que 10% de l'activité orageuse et seulement 25% des coups de foudre frappent le sol :
    - Le coup de foudre négatif est un éclair fracturé et ramifié ;
    - Le coup de foudre positif est un éclair à canal moins fracturé, plutôt sinueux
    ;
    - Le superbolt : un coup de foudre dont l'intensité est bien supérieure aux valeurs habituelles et qui est souvent positif. L'éclair est très éblouissant avec une violente déflagration sonore ;
    - Le coup de foudre ascendant : un coup de foudre partant du sol et remonte vers le nuage avec des ramifications orientées vers le haut ;

 

La couleur des éclairs peut nous informer de la composition de l'air ambiant de l'orage :

- Un éclair rouge va nous indiquer de la pluie dans l'air ;

- Un éclair bleu la présence de grêle ;

- Un éclair jaune est un signe d'une quantité importante de poussière dans l'atmosphère ;

- Un éclair blanc veut dire que l'air est très sec.